« Il parait qu’en Tunisie la tension est a son comble ». « On dit qu’en Tunisie les balles fusent ».
Les terrains de golf seraient-ils devenus le nouveau lieu de « détente » des révolutionnaires du 14 Janvier. Ou, peut-être, les quatre cents milles personnes travaillant dans le tourisme avant les évènements se sont-elles dis qu’occuper ces espaces leur procureraient la nouvelle joie de vivre en remplacement des touristes absents.
Rien n’est simple!
Tout est forcement difficile!
Quatre mois après ce formidable renversement le pays navigue à vue. Qui pourrait lui en vouloir?
Coincé entre une zone de guerre à portée de fusil et une zone de calme précaire qui voudrait, elle aussi, faire sa révolution, ce doux pays tunisien se réveille chaque matin avec une gueule de bois qu’il n’arrive pas a endiguer.
Une gueule de bois qu’il voudrait bien noyer définitivement.
Mais l’espoir est là, et bien ancré dans les têtes bien pleines de jeune gens et jeunes filles prêts à tout pour que tout redémarre.
Il faut les aider. Il faut leur donner les moyens nécessaires et indispensables qu’ils méritent.
Ces grands de ce monde qui ne savent pas anticiper l’histoire qui s’écrit sous leur yeux doivent mettre la main à la poche.
Au moment du scandale qui touche collatèralement le FMI, il serait bienvenu de montrer un peu plus de décence, de responsabilité, et d’apporter des fonds conséquents qui permettront le décollage vers les aspirations de tout ce peuple méritant.
Apres avoir « dégager » les mauvaises herbes donnons aux jeunes pousses la force de reconstruire les beaux jardins d’Eden qui transformeront inexorablement l’essai vers la victoire.
André Demptos